Ferrière-sur-Beaulieu nous livre l’un de ses secrets : une nouvelle variété de poire a été découverte en 1838 aux Ees, par Monsieur Dupuy-Jamain, pépiniériste à Paris. Le pied-mère, qui se trouvait dans le jardin d’un chaufournier (ouvrier responsable de la bonne marche d’un four à chaux) avait alors environ 50 ans.
Comme il fallait la baptiser, on lui donna le nom du hameau où elle avait poussé naturellement. Ainsi naquit la « Bonne d’Ezée » (on aurait sans doute du écrire « Bonne des Ees » ?).
Juteuse, sucrée, légèrement acidulée, douée d’un arôme exquis, la « Bonne d’Ezée » est une belle poire volumineuse à la peau épaisse et huileuse, jaune d’or tachetée de roux, qui atteint sa pleine maturité début septembre.
Soucieux de pérenniser le patrimoine communal, la municipalité a fait appel à Monsieur Christian Clarté, plombier retraité, passionné de pommes et de poires, et membre du Verger Conservatoire à Veigné. C’est avec grand plaisir qu’il nous a greffé un sujet qui a été planté en 2008 devant l’entrée du secrétariat de mairie.