Au même titre que d’autres petits édifices tels que lavoirs, fours à pain, moulins, puits, les loges de vignes sont un formidable témoignage du passé. Le vigneron qui s’en allait travailler pour la journée avec son cheval, parcourait des kilomètres à pied, et avait besoin d’un abri sur place, pour se protéger d’une averse, manger sur le pouce, ou entreposer quelques outils … Ces modestes constructions étaient toujours édifiées avec un grand soin, grâce aux matériaux locaux. La plupart d’entre elles datent de la seconde moitié du XIXème siècle.
L’arrivée du tracteur fit disparaître le cheval de trait, permit de multiplier les trajets entre la vigne et la ferme, et modifia la façon de travailler.
On peut encore admirer quelques loges de vignes à Ferrière-sur-Beaulieu : rue de la Ragotterie (ci-contre), Route de Beauregard, Allée des Forges, Impasse du Puits Gibert.